Mondial de Laredo 2023

La France 6ième au championnat du monde de pèche sous marine 2023 à Wsc Laredo c’est une très belle place pour un retour au mondial !

Classement par nation : la France 6ième

La préparation ….

Marc Foyer (préparateur physique de l’équipe) :

En tant que membre avec Stéphane Buission du Staff France, j’ai eu la chance et l’honneur de suivre la préparation de nos athlètes tant sur le plan psychologique, logistique que physique.

Car ce championnat du Monde a commencé des mois avant pour tout le staff et nos sportifs …

Travail sur les agendas professionnels et familiaux, inscription, planning de préparation physique….

Les compétiteurs sont arrivés 15 jours avant la compétition mais l’équipe de France au complet est arrivée 7 jours avant la compétition, cela peut paraître suffisant mais rien de comparable aux nations phares comme l’Espagne ou l’Italie. S’en est donc suivi quelques réunions de calage et travail sur le règlement et les zones.

Au fil du temps, la notion d’équipe prenait tout son sens.

8 jours de travail sur zone à hauteur de 10h en mer pour analyser et comprendre. À ce petit jeu, nos 5 sportifs sont bons, mais les autres nations ont l’expérience, on ne gomme pas 20 ans d’absence en 8 jours.

Le résultat est celui que vous connaissez avec un représentant français et une Française dans les 10 premiers mondiaux, ce qui est la juste récompense de l’abnégation de tous les membres.

Je ne parlerai pas des individualités de manière intentionnelle, mais je n’oublie pas de saluer l’éthique dont font preuve nos 3 garçons, nos deux filles, leur pilote et les aides camps….

Mention spéciale également à Guillaume Eugène, vainqueur 2023 du master Palma, qui a dû laisser sa place la seconde journée sur blessure et superbement secondé par son remplaçant dans les conditions que l’on connaît sans jamais mettre en avant la déception ou la frustration que cela entraînait….

C’est cela que je retiendrai en tant que staff, la naissance ou plutôt la renaissance de l’ÉQUIPE de FRANCE de pêche sportive en apnée.

Longue vie à notre sport.

Une belle photo souvenir

Les deux compétitrices féminines : Carole Gouget (pilote Vincent Gimenez) et Marina Heillun (pilote Yvan Lopez)

Les trois compétiteurs masculin : Aurélien Bouzon (pilote Laurent Hauw), Guillaume Eugène (pilote Valentin Gallièro et remplaçant) et Stephan Foppolo (pilote Matthieu Gonzalez)

Le staff : Stephane Buisson et Marc Foyer

Les suppléants et aides précieuses : Guillaume Delphin, Richard Piereschi et David Bonci

Valentin Galliéro, remplaçant:

Laredo fut une expérience hautement enrichissante. Je suis arrivé là-bas comme remplaçant dans le but d’apporter ma pierre à l’édifice, plus précisément pour aider Guillaume dans son repérage (ses soucis d’oreille l’inquiétant, je devais être prêt à prendre sa place si besoin).

J’ai énormément apprécié le rôle du groupe. Se retrouver dans un logement collectif avec les meilleurs pêcheurs français (des gars que j’admirais étant plus jeune et que je reconnais toujours comme des sources d’inspiration), débriefer le soir, échanger, se poser des questions ensemble sur la stratégie… Autant de points qui m’ont permis de gagner en maturité.

Chacun a joué son rôle, et j’ai apprécié tous les moments passés avec chaque membre de l’équipe. Marc et Stéphane ont excellé dans leur rôle de STAFF.

J’ai passé une semaine en mer sur le bateau de Guillaume, un repérage très formateur. Il a une grande maîtrise de l’électronique de son bateau, j’ai vraiment consolidé des connaissances en passant mes journées avec lui. Je vous passe les heures passées DANS l’eau : un bond de progrès sur la pêche profonde avec LE spécialiste !!!

Enfin, la cérémonie d’ouverture fut un moment très riche en émotion car c’était la CONSECRATION pour nous… Après 20 ans, c’était à peine croyable d’être là !!!

Venons en aux points qui ont compliqué le séjour : Les conditions de repérage étaient difficiles (vent, houle, eau sale, parfois TRÈS sale, eau froide et énormément de vie au bord). Le jour de la compétition (surtout le 2ème), mer d’huile, eau chaude et claire jusqu’au fond, pétole et plus un poisson au bord…

L’équipe de France au complet

Le défilé dans les rues, magnifique parade avec beaucoup de public

La première journée

Deux Français dans le top 10 !

Aurélien réalise une superbe manche en péchant les ombrines sur les 30m, et monte sur le podium, c’est un sacré exploit.

Il y avait 71 compétiteurs masculin, et les meilleures nations.

Guillaume, se place 9ième et c’est aussi un exploit compte-rendu qu’il avait une fissure du tympan et que ce problème l’a empêcher de défendre ces chances normalement, il a pu tenir que 2h en étant relativement efficace, la fin de la journée n’étant que souffrance et lutte pour continuer de descendre pour prendre quelques points. Son repérage étant essentiellement hors de l’eau afin de reposer le tympan. C’est dommage, il avait les capacités de faire une très belle place et il a été remplacé par Valentin pour la seconde journée.

Stéphan, notre grand champion (4 fois champion de France ….) n’a pas de réussite, les poissons ont bougé et c’est compliqué.

La France est 4ième par nation sur cette première journée, c’est un très beau résultat, l’objectif est clair : attraper le podium au général !

La remise des pèches : compliqué avec plus de 100 bateaux

Classement de la première journée

Guillaume Eugène (9ième de la journée 1, remplacé sur la J2) :

Tout d’abord, je tiens à remercier tous ceux qui nous ont permis de participer, et en particulier Jean-Marc Casteigt, notre président de la FFPSA. J’associe à ces remerciements d’autres fondateurs de la FNPSA comme Didier Martin et Christian Cerboni. Je remercie également mon club de toujours, le GASM Toulouse, et à travers ce message, tous ceux qui m’ont soutenu et encouragé. Je remercie mon père André Eugene, qui a toujours été là, et même encore sur ces repérages du mondial. Repérage rendu complexe par ma déchirure de tympan, et heureusement que Mickey Demestre, Guillaume Delphin, Marc Foyer, David Bonci et Valentin Galliero étaient là pour prendre mon relais. Je les remercie chaleureusement, tout comme notre cher capitaine Stéphane Buisson, qui est toujours là et qui a encore œuvré à réparer mon bateau pour que je puisse participer. Merci à tous et à tous ceux qui m’ont soutenu, et excusez moi de ne pas tous vous citer.

Merci à Stéphane Dudon pour le sponsoring des vêtements. Par ailleurs, merci à mon sponsor Pathos Pro Spearfishing France pour tout le matériel mis à ma disposition.

Pour ce qui concerne le championnat en lui-même, c’est une frustration énorme, un tympan déchiré dès les premiers jours, un retour en France, puis un retour pour aider les autres. Au final, j’arrive à plonger 2 jours pour 3 jours de repos et à être prêt pour le jour du championnat. Prêt mais avec seulement 5 jours de repérage sous l’eau et beaucoup de temps perdu au large pour pas grand-chose. Heureusement que mes acolytes étaient là pour me relayer et étoffer mon repérage. Le samedi, j’arrive à chasser normalement 2 heures avant que le tympan se ré-ouvre et que la douleur prenne le dessus. Les 3 heures suivantes sont essentiellement souffrance et perte de temps en surface pour attendre que la douleur passe… Tant bien que mal, j’arrive à prendre quelques poissons et à me classer 9e du jour à quelques points de la 4e place. Trop diminué, je laisse ma place pour le second jour à Valentin Galliero. En conséquence, je deviens son pilote, et on arrivera à faire une belle seconde manche, essentiellement sur le parcours « profond » que nous avions préparé. Un grand bravo à toi, Valentin Galliero, tu as assuré. Pour ma part, je termine donc 30e, sur une seule journée, et si on associe mon score à celui de Valentin Galliero, nous sommes vers la 10e place à un poisson de la 4e ou 5e. C’est donc une frustration énorme… Je tiens à féliciter Aurélien Bouzon pour sa première manche excellente qui montre à quel point c’est un superbe chasseur.

Personnellement et malgré tout, je tiens à remercier tous les membres de l’équipe de France et toutes nos aides pour ces merveilleux moments passés sur place.

Valentin Gallièro, pilote de Guillaume :

Guillaume est surmotivé depuis des années mais soucieux. Son oreille l’inquiète, et j’essaie tant bien que mal de le rassurer. Une longue attente nous tient à la sortie du port (environ 1h) avant de pouvoir prendre le départ. Guillaume commence sur un secteur avec un peu de vie, il accroche rapidement 1 puis 2 poissons, mais c’est très très calme autour de nous… Nous décidons de monter au large sur un congre repéré, mais il restera introuvable. Guillaume a très mal à l’oreille et doit continuer, nous enchaînons les spots et les poissons entre lentement dans la glacière. Je fais un petit check autour de moi et me rends compte que la plupart des compétiteurs n’ont pas 3 poissons… Guillaume est donc bien placé, et Aurélien cartonne en bout de zone !!! Nous finissons par apercevoir le reste du TEAM FRANCE venu nous encourager depuis la falaise, ça donne du baume au cœur, et nous continuons comme nous pouvons. Guillaume finit sur un secteur riche en vie, il accroche plusieurs poissons dans la dernière demi-heure. Au final, il se classe très bien pour un homme souffrant ; loin de ses espérances, mais c’est une première expérience folle pour nous tous. La pesée est grandiose, et Aurélien marque les esprits ! Félicitations !!! Néanmoins, la douleur de l’oreille de Guillaume est extrême, c’est décidé, il ne fera pas la 2ème manche de la compétition.

Stéphan Foppolo :

Au premier jour sur l’eau à Laredo avec Mathieu Gonzales comme aide et pilote, force est de constater que la mer démontée, quel que soit le vent, ne permet pas de circuler facilement malgré le tarpon de Mathieu, qui est un super marin. C’est pourquoi nous prenons d’emblée l’option de repérer non loin du départ sur les parties des deux zones les plus claires. Rapidement, le constat est fait qu’au bord, il y a beaucoup de beaux poissons variés, que ce soient des sars de toutes espèces calés ou nageant dans la houle, des mulets, des vieilles, des saupes et même quelques beaux bars. Plus bas jusqu’à 27m, nous trouvons sur la zone de l’est deux congres, dont un calé dans un tube où seul un bout de la queue est visible, une zone à prédateurs (lieus, bars et dentis) et quelques tubes au-dessus desquels glissent sans jamais vraiment s’enrager sars, vérades et tambours de belle taille.

Sur la zone de l’ouest (Santander), sur les mêmes profondeurs, plusieurs pierres tenaient de belles vieilles rouges, tambours et ombrines. Nous avions vraiment épluché le secteur qui était prometteur pour une pêche tout en vitesse sans gros déplacement, ce qui serait un avantage si l’océan était démonté, comme chacun des premiers jours de repérage. Puis changement de temps ; le vent venant de France s’installe, et une grosse thermocline glacée remonte chaque jour un peu plus pour finir à 6m sous la surface, désertifiant toutes les pierres en dessous de cette profondeur. Néanmoins, avec la houle, énormément de gros poissons sont au bord dans peu d’eau. Puis à nouveau changement de temps deux jours avant la compétition où la calmasse se fait, et l’eau se réchauffe à nouveau. Résultat : moins de gros poissons au bord et pas grand-chose de retour sur les pierres plus basses.

Jour 1, zone de l’ouest (Santander) : départ vers un plateau tout au bord en milieu de zone où des sars étaient calés deux jours avant. J’arrive dessus en même temps que le champion finlandais Matti Pykko. Descente ; lui descend face au tube et moi file sur la faille qui le prolonge. Les sars sont là, je tire et fais un doublé, mais seul un est valable… le seul de la pierre, et Matti repart sans rien, mais ça commence bien. Je fouille autour, tombe sur des trous blindés de sars, mais tous trop petits pour la maille de 700g. J’enchaine sur des pierres à grosses rouges proches et toujours rien. Je tire tout de même une rascasse, mais limite. On file ensuite dans une petite baie où en bordure de gros galets retenaient de gros muges. Les gros ne sont plus là, et les deux que je tire sont limites également.

La ceinture de Guillaume le premier jour

La pêche qui monte Aurélien sur le podium de la première journée

Seconde Journée

Valentin remplace donc Guillaume, et réalise une belle journée, notamment sur les zones profondes, jusqu’à 45m, un grand bravo à lui, il a parfaitement tenu son rôle de remplaçant et à terminé 18ième et meilleur Français du jour.

Aurélien et Stephan ont été en difficulté, la mer était très calme et très claire et le poisson était globalement plus profond que au repérage.

Cela reste difficile d’être en concurrence avec autant de chasseurs dans l’eau et d’un tel niveau. Ce championnat de Laredo est vraiment un bel apprentissage.

Classement de la seconde journée

Valentin Gallièro, remplaçant de Guillaume :

Contre toute attente, la nuit fut reposante, et j’aborde la compétition avec beaucoup de légèreté. Je n’ai pas mieux à faire que d’assurer mon rôle de remplaçant ! Nous attaquons par le bord où nous espérions trouver mulets/saupes et balistes, mais malheureusement, il n’y a aucune activité… La zone est déserte, et personne ne prend de poisson. Nous montons donc au large pour pêcher sur des plateaux entre 20 et 30m. Ici, nous retrouvons quelques beaux poissons vieilles/bonites/rascasse. Puis nous décidons de monter plus large, une belle cassure qui abrite théoriquement des ombrines, il y a 45m et DeMolla est probablement déjà passé, mais il faut essayer ! Effectivement, on sent qu’au fond le poisson est craintif, mais je trouve un poisson maillé de l’autre côté du tombant… Celui-ci nous rapportera des points car les poissons sont chers, et ça fait une ouverture d’espèces. Nous insistons jusqu’à la fin de la compet sur ce secteur des 35/45m, et je prends une grosse saupe et une ombrine qui ne passera pas. La compet se termine, et je ne suis pas mécontent de moi, les pêches sont maigres, et je suis relativement bien classé. Peut-être qu’avec un meilleur niveau, j’aurais pu démarrer profond (comme l’aurait probablement fait Eugène), et j’aurais pu éventuellement faire plus d’ombrine, mais ça, on ne le saura jamais…

Nos classements respectifs avec Guillaume sont très honorables mais ne peuvent pas être additionnés… C’est très frustrant car nous aurions décroché une place dans les 10 premiers mondiaux… Parallèlement, la France se classe 6e, ce qui est loin de nos attentes de départ, mais nous rentrons tous très enrichis par ce voyage !!!

La ceinture de Valentin le second jour, Guillaume étant devenu son pilote

La ceinture de Aurélien le second jour

Classement général et bilan

La France termine 6e par nation, ce qui est certainement logique à la vue du manque de moyens et d’expérience par rapport aux nations devant. Mais c’est aussi une frustration énorme, car Guillaume aurait pu faire une très belle place, car la météo le favorisait, mais son tympan l’a complètement empêché de rivaliser.

En terme de grande satisfaction, Aurélien termine 8ième, dans le top 10 mondial, c’est quand même une belle consécration. Valentin a réalisé une magnifique seconde manche, bravo à lui, avec Guillaume, si on cumule leurs 2 manches, ils sont aussi dans le top 10.


Un championnat du monde, c’est difficile, c’est long, les zones sont immenses, et le niveau est très élevé. La victoire se joue à « seulement » 12 poissons par jour. Cela paraît incroyable compte tenu du nombre d’heures passées dans l’eau par l’ensemble du gratin mondial.

Classement Général

Le grand repas de la cérémonie de clôture

Le championnat Féminin

Le compte-rendu de Marina :

Après quelques mois de préparation physique en amont de ce championnat et notamment avec le sérieux programme de PPG concocté par notre préparateur physique de l’Equipe de France Marc FOYER, nous voilà à Laredo. C’est une immense joie pour la FFPSA, fédération qui représente la pêche sous-marine Française, de pouvoir de nouveau participer aux championnats internationaux grâce à l’investissement sans relâche de nos dirigeants et de notre président Jean-Marc CASTEIGT.

Le travail de reconnaissance démarre dès le mois d’août avec mon super barquero Yvan LOPEZ et nous bravons pendant plusieurs journées des conditions océaniques avec du vent, de la houle et de l’eau sale et tentons de repérer, dans ces immenses zones, les différentes espèces de poissons et congres afin d’établir mes zones de pêche pour les 2 journées de championnat. Dur labeur ! Puis commencera une deuxième partie des repérages avec l’équipe de France et toute sa richesse, drivée par l’excellent capitaine Stéphane BUISSON, qui me permet à chaque fois d’apprendre énormément au contact de ces garçons au top physiquement avec chacun leurs points forts, qui maîtrisent beaucoup de paramètres et ont des analyses du milieu extraordinaires : Aurélien BOUZON, Stefan FOPPOLO et Guillaume EUGENE en titulaires. Ils maîtrisent également l’électronique (nécessaire en 2023!) et je remercie Laurent HAUW pour la formation accélérée car très mal maîtrisé à mon niveau ! Je remercie également Richard PIERESCHI, Marc FOYER et Stéphane BUISSON d’être venus m’aider à repérer ainsi que David BONCI et Guillaume DELPHIN de s’être mis, dans l’ombre, au service de l’Equipe !

Jour J-1 et l’ouverture des championnats avec la cérémonie officielle. On y est ! La compétition va débuter, j’ai tous les voyants au vert : physiquement je suis en forme au bon moment, niveau matériel tout est ok et je remercie Nuno PONTE de m’avoir fait confiance pour représenter PESCADOR SUB ! Psychologiquement je suis prête pour ces 2 journées intenses grâce aux précieux conseils de Grégory ORTIZ. Stratégiquement j’ai fait des choix car les zones font 10 km de long et on ne peut pas tout faire !

J1 : Des conditions jamais vues durant les repérages : eau claire et pas de houle, aïe aïe aïe la Méditerranée ! Je démarre sur une zone avec un gros congre repéré mais 2 bateaux plus rapides sont déjà sur zone, je vais quand même descendre car une grosse vieille trainait dans le coin, on ne sait jamais ! Je descends et m’aperçois que le pêcheur n’est autre que Giacomo De MOLA ! Extraordinaire d’être au même endroit sauf que le congre n’y est évidemment plus ! C’est à ce moment que je me dis que ça va être compliqué avec tous ces garçons aux dents longues ! Il va falloir sortir les griffes ! La suite de la journée va être très compliquée avec toutes les pierres repérées vides, j’enchaîne les apnées avec peu de succès ! Je suis dans le dur et le temps tourne ! Un poisson par ci, un poisson par là…. Je me décide de me rapprocher du lieu de fin de compétition, cap sur une zone avec 2 failles, je tire un sar dans la faille horizontale profonde et j’enrague ! Je savais que 2 compétiteurs étaient à proximité, je décide de batailler et sortir le sar dans la foulée en l’arrachant (avec délicatesse !) du fil pour le sauver ! A peine je remontais que l’Italien STRAMBELLI était déjà sur ma flèche. Celui-là il ne l’aura pas ! Je termine péniblement sur une zone plus au bord où j’accrocherai un poisson de plus. Classement provisoire 9°.

J2 : C’est reparti sur la zone 2 beaucoup plus accueillante et je fonce sur une « pierre magique », encore une fois j’arrive en quatrième position sur la pierre (le 70 cv ne suffit pas ! ). Le temps de sauter à l’eau et de charger, les garçons remontent déjà leur deuxième poisson. Je sens que je vais avoir des miettes ! Une deuxième fille arrive en même temps que moi…. le poisson a giclé… on piquera chacune deux poissons. La suite fut tout aussi difficile, beaucoup de monde sur les mêmes pierres et des conditions méditerranéennes : eau cristalline, pas de houle, pas de vent ! Bref ce n’est pas mon océan ! Le poisson repéré a disparu, je finirai avec 6 poissons valables.

Bilan : Félicitations à tous les membres de l’Equipe de France pour ce « premier » championnat du monde. Personnellement je rentre dans le TOP 10, j’ai énormément appris et je remercie, outre Yvan, tous ceux qui m’ont aidée et soutenue. Ce fut une extraordinaire expérience et j’ai pu analyser les points à améliorer, notamment stratégiquement, pour être davantage performante pour les prochaines compétitions !…

Marina et sa belle ceinture qui lui permet d’accrocher le top 10 mondial

Classement féminin : Marina 10ième, un grand BRAVO

Credit photo José Felix / Apnea Passion


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